La reconnaissance du métier de coach est décidément un sujet qui aura fait couler beaucoup d’encre !
Importé des Etats Unis ce nouveau métier, à supposer que l’on puisse parler de nouveau métier pour un métier qui a maintenant plus de 40 ans, a définitivement du mal à acquérir ses lettres de noblesse.
Après une phase de près de 30 ans sans aucune règlementation, le début des années 2010 a marqué en France un tournant dans la reconnaissance du métier. En effet, à cette époque est apparu le RNCP : Le Répertoire National des Certifications Professionnelles
Dans une grande confusion entre reconnaissance du métier et reconnaissance de la certification délivrée, les écoles de coaching se sont précipitées sur cette inscription.
D’abord les nouvelles écoles et les moins connues, puis « un peu forcées », les plus anciennes écoles. Un peu forcées car les candidats à ce métier étaient attirés par la mythique (je dirais demandeurs de cette prometteuse)« certification reconnue par l’Etat », le titre RNCP.
Une inscription au RNCP valide qu’un certain nombre de compétences, sont validées dans un processus de certification communiqué au candidat et bien entendu observé par l’organisme certificateur.
Ainsi, contrairement à beaucoup d’idées reçues, une inscription au RNCP ne reconnait pas la qualité de la formation mais la qualité de la certification. La qualité du contenu du programme, des enseignants ou de la pédagogie ne sont pas des critères visés par le titre.
Elle ne constitue pas non plus la reconnaissance d’un métier. Pour avoir beaucoup échangé avec les instructeurs de la CNCP (Commission Nationale de la Certification Professionnelle), ou de France Compétences, nous pouvons affirmer ici que la certification donne certes de la visibilité à un métier et aux compétences que celui-ci requiert mais elle ne constitue en aucun cas une reconnaissance de ce métier sur le marché.
Ainsi, depuis la création du titre RNCP « Coach professionnel » les écoles ont tout fait pour le maintenir actif, Marie-Hélène DINI en tête. Les directives de France
Compétence concernant les démarches de professionnalisation et le regroupement des écoles ont été respectées. Malgré tout, début 2023, le titre détenu par SIMACS et regroupant pas moins de 30 écoles dont les plus anciennes et les plus prestigieuses comme l’Académie du Coaching n’a pas été renouvelé. Nous en connaissons aujourd’hui la raison essentielle : la taille de ce réseau ( 30 écoles encore une fois ). Cette décision est contradictoire avec les directives initiales mais explique pourquoi aujourd’hui seuls deux titres ont récemment fait l'objet d'un renouvellement, l'un déposé par une seule école et l'autre par un petit réseau.
Ainsi, en ce début de 2024, nous sommes confrontés à une situation paradoxale où les écoles les plus anciennes, les plus prestigieuses et les plus reconnues dans le milieu professionnel ne détiennent plus de titre RNCP. Face à cette situation, comment orienter sa décision lors du choix d'une école ?
Une des réponses à cette question semble résider dans les accréditations délivrées pars les associations comme ICF ou EMCC. En effet, ces accréditations reconnues dans le milieu du coaching et par les DRH, peuvent constituer constituent un élément différenciant pour un coach. Nous savons cependant que la complexité des démarches peut s'avérer décourageante.
C'est pourquoi l'Académie du Coaching a opté pour la création d’un accompagnement spécifique pour faciliter l'obtention d’une accréditation dès la fin de la formation au coaching professionnel.
Ce programme en plusieurs étapes, vise à vous assister dans vos démarches et vous préparer aux éventuels examens et/ou entretiens prévus dans le processus d’accréditation (qu’il s’agisse de l’EMCC ou de l’ICF). Vous serez ainsi prêts à obtenir la certification (à rentrer dans le processus d’accréditation ? le mot certification peut porter à confusion ) qui vous engagera dans un cycle d’amélioration continue, boostera votre activité et augmentera votre visibilité en tant que coach professionnel.